Les pesticides chimiques ont été utilisés pour la première fois vers 2500 av. J.-C., lorsque les Sumériens ont utilisé des composés soufrés comme insecticides. La lutte antiparasitaire moderne a été stimulée par la propagation du doryphore de la pomme de terre partout aux États-Unis. Après de longues discussions, des composés d’arsenic ont été utilisés pour contrôler le coléoptère et l’empoisonnement attendu des humains ne s’est pas produit. Cette voie a conduit à une acceptation généralisée des pesticides à travers le continent. [10] Avec l’industrialisation et la mécanisation de l’agriculture aux XVIIIe et XIXe siècles, et l’introduction des insecticides pyrèthre et dirris, la lutte chimique contre les ravageurs s’est généralisée. Au XXe siècle, la découverte de nombreux insecticides synthétiques, tels que le DDT, et d’herbicides a favorisé ce développement.
La lutte biologique a été enregistrée pour la première fois vers 300 après JC en Chine, lorsque des colonies de fourmis tisseuses, Oecophylla smaragdina, ont été délibérément placées dans des plantations d’agrumes pour contrôler les coléoptères et les larves. Toujours vers 4000 av. J.-C. en Chine, les canards étaient utilisés dans les rizières pour la consommation de ravageurs, comme le montre l’art rupestre ancien. En 1762, un port indien a été amené à Maurice pour contrôler les criquets, et à peu près au même moment, les agrumes de Birmanie ont été attachés par du bambou pour permettre aux fourmis de passer entre eux et aider à contrôler les larves. Dans les années quatre-vingt du XIXe siècle, les coccinelles ont été utilisées dans les fermes d’agrumes en Californie pour lutter contre les cochenilles, et d’autres expériences de lutte biologique ont suivi. L’introduction du DDT, un composé bon marché et efficace, a mis un terme efficace aux expériences de lutte biologique. Dans les années soixante du siècle dernier, des problèmes de résistance chimique et de dommages à l’environnement ont commencé à apparaître, et la lutte biologique a connu une renaissance. La lutte chimique contre les ravageurs est toujours le type dominant de lutte antiparasitaire aujourd’hui, bien qu’un regain d’intérêt pour la lutte antiparasitaire traditionnelle et biologique se soit développé à la fin du XXe siècle et se poursuive à ce jour.
Lutte biologique contre les ravageurs: guêpe parasite (Cotesia congregata) adulte avec des cocons vierges sur son hôte, le ver du tabac Manduca sexta (fond vert)
La lutte biologique contre les ravageurs est une méthode de lutte contre les ravageurs tels que les insectes et les acariens en utilisant d’autres organismes vivants. Ils reposent sur la prédation, le parasitisme, les herbivores, les parasites ou d’autres mécanismes naturels, mais impliquent généralement un rôle actif dans la gestion humaine. La lutte biologique classique implique l’introduction d’ennemis naturels des parasites élevés en laboratoire et leur libération dans l’environnement. Une méthode alternative consiste à augmenter les ennemis naturels qui se produisent dans une zone donnée en tirant plus, soit en petits lots répétés, soit en une version à grande échelle. Idéalement, l’organisme libéré se reproduira et survivra, fournissant un contrôle à long terme. La lutte biologique peut être un élément important d’un programme de lutte antiparasitaire intégrée.
Par exemple: les moustiques sont le plus souvent contrôlés en plaçant Bt Bacillus thuringiensis ssp. israelensis, une bactérie qui infecte et tue les larves de moustiques dans les sources d’eau locales.
Lutte culturale
L’agriculture par le labour expose les insectes nuisibles à des prédateurs tels que le goéland à tête noire.
La tordeuse des bourgeons de l’épinette (adulte et nymphe), un ravageur forestier dangereux, peut être repérée à l’aide de pièges à phéromones.
Articles principaux: Lutte antiparasitaire mécanique, piège à insectes et rotation des cultures
La lutte antiparasitaire mécanique est l’utilisation de techniques pratiques ainsi que d’équipements et de dispositifs simples qui fournissent une barrière protectrice entre les plantes et les insectes. C’est ce qu’on appelle le travail du sol et c’est l’une des plus anciennes méthodes de lutte contre les mauvaises herbes en plus d’être utile dans la lutte antiparasitaire; vers de la tuberculoseLe fer, les larves du coléoptère commun, sont des ravageurs très destructeurs des prairies fraîchement labourées, et les plantations fréquentes les exposent aux oiseaux et autres prédateurs qui s’en nourrissent.
