John Afrique a révélé, dans une exposition qui abordait les implications du refus de la justice française d'approuver l'expulsion de Belhassan Al-Trabelsi, gendre de feu le président Zine El Abidine, recherché par la justice tunisienne, et avait condamné à une peine de 33 ans de prison pour le condamner pour exploitation d'influence, corruption et extravagance illicite. Il a effectué 17 contrôles de sécurité internationaux, mais ils n'ont pas été entendus.
Le magazine a considéré le refus de la justice française à plus d'une occasion de répondre à la demande du ministère tunisien de la Justice comme une indication de l'échec de la révolution tunisienne et de son incapacité à commercialiser sa meilleure image à l'étranger, en plus du succès de l'avocat de Belhassen Trabelsi pour convaincre le tribunal que son mandataire craint pour sa vie et l'expose à un procès populaire, d'autant plus que trois de ses frères sont morts en prison, en plus de son âge avancé.
Cependant, le document décisif pour lequel personne n'a lu un compte rendu est le refus de la Commission vérité et dignité dirigée par Siham Bensedrine de conclure un accord de paix avec Belhassan al-Trabelsi qui est obligé de payer un certain montant à titre d'indemnité pour en échange de la cessation des poursuites contre lui. La justice française a compris à travers elle que la Tunisie ne veut pas oublier le passé et s'engager sur la voie de la réconciliation. Au contraire, le désir de vengeance est encore dominant dans certains milieux, ce qui est ce dont Hassan Trabelsi a bénéficié, et l’État en a perdu une grande partie, pas seulement financièrement.